«La fraude des pauvres est une pauvre fraude. Le discours
politique porte aujourd'hui beaucoup sur le contrôle des tricheurs aux
allocations chômage ou au RSA. Les principaux enjeux financiers se
situent cependant du côté des riches et des entreprises, qui pratiquent à
grande échelle les fraudes fiscale et sociale.
- Les entreprises, championnes de la fraude sociale La fraude sociale est bien davantage le fait des employeurs que des particuliers : l'arnaque aux cotisations sociales pèse six fois plus lourd que celle aux prestations. Un manque à gagner colossal.
- Frauder le fisc : une affaire de puissants La fraude et l'évasion fiscales représenteraient 20 % des recettes budgétaires. Un manque à gagner dont les entreprises seraient responsables pour les deux tiers, loin devant les riches particuliers.
- La chasse est ouverte
G20, OCDE, Commission européenne…, la traque aux fraudeurs est
lancée. La pression politique monte pour s'assurer que chacun paie sa
juste part de l'effort fiscal.»
Alternatives Economiques
Sem comentários:
Enviar um comentário